Portrait Ambassadeur – Kinkin

Présentation personnelle & parcours

Kinkin, 40 ans et 90 kg de bonne humeur, est installé au Havre après avoir pas mal voyagé pour le travail. Avec la mer à deux pas, difficile de résister à l’appel des sessions. « Je n’ai pas le choix, je vais à l’eau presque tous les jours », plaisante-t-il.

Il découvre le wingfoil dès ses débuts. L’attirance est immédiate, mais l’apprentissage se révèle corsé. « J’ai ultra galéré », avoue-t-il, avant de préciser que l’évolution rapide du matériel a tout changé. Aujourd’hui, la wing est devenue un vrai plaisir et chaque session est une occasion de progresser. Cela fait environ 3 ou 4 ans qu’il navigue, même s’il avoue ne plus vraiment compter.

Son lien avec Takoon s’est fait naturellement : client dès les débuts, il est devenu ambassadeur par la suite. Il apprécie particulièrement la qualité du matériel et le rapport performance/prix, qui selon lui, reste imbattable.

Son setup Takoon

Pour couvrir toutes les conditions, Kinkin mise sur un setup polyvalent.
Il navigue avec une VX Pro 5 m pour envoyer de belles vitesses et une V3 Pro 4 m pour la houle. Côté foil, il utilise un mât HM V2, un fuselage aluminium short, un Flare 1400 pour les conditions light et petites houles, et un Flare 850 pour le médium et la houle. Son stabilisateur Glide 160 a été « tuné » en Glide 130 pour plus de réactivité. Il complète le tout avec une board Glide ML 85 L en 6’0.

Ce quiver lui permet de naviguer entre 8 et 30 nœuds, donc de profiter de la quasi-totalité des sessions sans se poser de questions. « Choix rapide, plus de temps sur l’eau », résume-t-il.

Une préférence claire

S’il touche à plusieurs disciplines, c’est la wing qui le passionne le plus. Les jours sans vent, il se tourne vers le pump foil, qu’il trouve physique mais parfait pour occuper les pétole. Il a également un œil sur la parawing, discipline qu’il compte bien tester prochainement.

Son terrain de jeu principal, c’est son home spot du Havre. L’eau n’est pas toujours tropicale – 20 °C en été, 8 °C l’hiver – mais on y navigue toute l’année. Il n’a pas de rituel particulier avant d’aller à l’eau, si ce n’est un rapide check météo. Son matériel est en permanence dans sa camionnette, prêt à être utilisé à tout moment.

Souvenirs & progression

Chaque session est pour lui un bon souvenir, car chacune apporte quelque chose de nouveau. Côté galères, rien de dramatique : juste quelques moments de tension pour passer le shorebreak et les galets, mais « le dieu de la chance était toujours avec moi ».

Pour les débutants, il conseille vivement de prendre des cours pour progresser plus vite, et de bien choisir son matériel ainsi que les conditions pour se lancer. Côté objectifs, il en a deux : atteindre les 30 nœuds en speed et se mettre sérieusement à la parawing.

Une vision de la communauté

Kinkin suit beaucoup de riders sur les réseaux et reste impressionné par les jeunes qui enchaînent des tricks incroyables à seulement 12 ans. Parmi ses inspirations, il cite notamment les frères Boyer.

Pour lui, Takoon est « une marque de cœur » qu’il suit depuis le début. Quant à la communauté foil/wing/pump, il la décrit comme décontractée, bienveillante et toujours partante pour partager un apéro après les sessions.

Hors de l’eau

Quand il n’est pas sur l’eau, Kinkin mène « la vie la vraie », entre travail et famille. Passionné de cuisine, il avoue que son plat préféré après une grosse session… n’est pas un plat, mais une grosse pinte de L’Havrais Bière, brassée localement.

Et pour conclure : « Kiffez toutes vos sessions et n’ayez pas peur d’essayer, tomber et recommencer ».

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